Samedi 19 juillet 2025
Uzès – Cinéma Le Capitole
18h – Kouté Vwa
Uzès – Place du Duché
20h – Concert Les TOMS
21h45 – Courts-métrages
Ciné-concert films surréalistes & muets

18h – Kouté Vwa
au cinéma Le Capitole à Uzès – au tarif habituel du cinéma
Documentaire
Réalisateur : Maxime Jean-Baptiste
Durée : 1h16′
Production : Twenty Nine Studio & Production, Spectres Productions
Avec Melrick Diomar, Nicole Diomar, Yannick Cébret
Prix spécial du jury CINE + Concorso Cineasti del Presente, Festival du film de Locarno 2024
Tarif habituel du cinéma
Melrick est un jeune garçon qui passe l’été en Guyane chez sa grand-mère.
Au cours de son séjour, il apprend à jouer du tambour pour raviver la mémoire de son oncle défunt, Lucas, mort dans des circonstances tragiques.
Malgré une vague de meurtres de jeunes hommes qui secoue l’actualité, Melrick prend conscience de sa place dans une famille détruite par un deuil irréparable.

C I N E – C O N C E R T S U R R E AL I S T E
Uzès – Place du Duché
20h – Concert Les TOMS
Folk – Royaume-Uni
Folk blues néo psychédélique.
Fusion de rythmes celtiques et de sonorités africaines.
Un duo franco-gallois mené par Tom Thurgate.
Ecoutez Tom Thurgate sur Bandcamp
21h45 – Courts- métrages
Le bruit du gris
de Vincent Patar et Stéphane Aubier
Belgique – 2015
Animation
Musique : Daan
Durée : 3′
Production : Panique !
« Le Bruit du Gris » fait partie de la collection de Canal+ « Dessine toujours ».
« Le Bruit du Gris » est un film qui se déroule en un seul plan séquence de deux minutes trente sur le thème de la liberté d’expression…
Le décor est gris, mais les personnages qui entrent dans le cadre sont de différentes couleurs… avec leurs instruments de musique, leurs crayons, leurs pinceaux, leurs danses, leurs créations artistiques diverses, ils amènent de la vie, du bonheur, dans cet espace neutre et morne, jusqu’à l’apparition d’un élément négatif qui déclenche une catastrophe pour anéantir cette diversité positive…
Et puis tout recommence…

Portrait d’une femme disparue
de Nelson Polfliet
Belgique / France 2022
Titre original : Portrait of disappearing woman
Genre : Réalisme magique
Durée : 20min
Production : Animal Tank, Bagan Films (Belgique / France)

Le récit d’une poissonnière de 59 ans, Sabine, qui décide de quitter sa poissonnerie et de s’aventurer dans le monde hors de son village de campagne.
Son moyen d’évasion le plus rapide, le bus scolaire qui l’amène au Musée des Beaux-Arts à Gand, où un audioguide du musée l’aide à trouver un soupir de soulagement qu’elle cherchait sans le savoir.
Le fantastique Ciné concert avant-gardiste et surréaliste belge
Musique composée et interprété par Thomas Barrière
Thomas Barrière est un électron libre qui compose pour le spectacle vivant depuis plus de 20 ans.
Il oscille entre le cirque, la danse, la musique de films, les concerts, les installations…
Mélangeant musiques live et bandes sonores, instruments et field recording, il s’efforce de faire de sa musique « un cinéma pour les oreilles ».
Sa musique est haute en couleurs et pleines de surprises ; sans frontières, pouvant passer du pur expérimental à une pop éthéré, d’un paysage sonore à une boîte à rythme entêtante sur fonds de synthés étranges.

Le moulin maudit
d’Alfred Machin
06′ – Muet – N&B et couleur – 1909
Ce court-métrage de cinq minutes est considéré comme un des précurseur du cinéma expressionniste – courant qui émergera ‘officiellement’ en 1920
Au cours d’une fête villageoise, Johanna devise joyeusement avec Wilhem à qui elle est sensible. Profitant d’une absence momentanée de ce dernier, le riche meunier Pieter l’aborde, lui promet la richesse et l’aisance. Six mois plus tard, il l’épouse. Tout semble bien aller entre les époux quand, quelques mois après, Wilhem rend visite à Johanna au moulin; les jeunes gens se séduisent. L’époux, de retour du marché, les surprend. Fou de rage, il se venge des deux amants de la manière la plus cruelle qui soit, avant de se jeter de désespoir dans la rivière.


Saïda a enlevé le Manneken-Pis
d’Alfred Machin
07′ – Muet – N&B – 1913
Saïda, un félin, s’échappe d’une attraction foraine et s’empare de Manneken-pis. La police court à sa poursuite mais Saïda est un animal farouche.
Ce film burlesque est basé sur une histoire populaire de Bruxelles…où le Manneken-pis a été victime de plusieurs enlèvements depuis 1695, une époque où l’Europe s’était liguée contre le monarque absolu Louis XIV et le maréchal François de Neufville de Villeroy qui fit bombarder Bruxelles où quelques habitants n’hésitaient pas à enlever la statue de son piédestal pour la mettre à l’abri.
Combat de Boxe
de Charles Dekeukeleire
8′ – N&B – Muet –1927
Film expérimental sur un combat de boxe brutal.

Quand Charles Dekeukeleire réalise Combat de boxe, il a vingt-deux ans et il est fou de cinéma. Il est enthousiasmé par Vertov et sa conception du “cinéma oeil” .
Ce film court et magnifique fonctionne sur des gros plans, des effets de surimpression, l’utilisation alternée de négatif et de positif, un travail lié au rythme. La violence du combat, la présence du public, la tension entre la foule et le ring, sont portés par un montage fulgurant et chorégraphique, où la succession des plans parfaitement concrets le dépassent pour capter moins l’abstrait que le sens même du combat, ses signes, le concept même de la boxe.

Images d’Ostende
de Henri Storck
12′ – N&B – Muet – 1929
Au-delà du simple portrait – documenté – du front de mer d’Ostende, ce film du début des années trente, l’un des premiers de Storck, est une véritable symphonie visuelle. Divisé en chapitres (le port, les ancres, le vent, l’écume, les dunes et la mer), le film glisse peu à peu vers l’abstraction. Pourtant l’aspect documentaire n’en est pas moins présent.
Plan après plan, et le film est très découpé, Storck propose un regard sur un fragment, un aspect qui mettent en place ses éléments constituants et multiples. Ils font appel à leur équivalents cinématographiques, la lumière, le cadre, l’échelle des plans, le mouvement, le rythme. L’eau, le sable, les vagues entrent directement dans un vocabulaire filmique. C’est, auraient dit Germaine Dulac et ses amis, du cinéma pur. Un choc poétique et cinétique, sans fiction ni son qui dégage le cinéma de son obligation narrative pour le rendre au monde des sensations que lui seul peut porter. Un chef-d’œuvre immédiat, fondateur du regard de Storck.
Monsieur Fantomas
d’Ernst Moerman
17′ – N&B – Muet 1937
En smoking et chapeau claque, le Maître du Crime (incarné par le père du futur Johnny Hallyday) parcourt le monde à la poursuite de la belle Elvire, jalonnant son itinéraire de méfaits et d’outrages aux bonnes moeurs. On retrouve ici l’amour fou, les méandres du rêve, l’anticléricalisme forcené, l’appel à la subversion et à l’aventure dans ‘un monde où rien n’est impossible, où le miracle est le plus court chemin de notre inquiétude au mystère’ (E. Moerman).
Moerman, né en 1897, est décédé à l’âge de 46 ans en 1944. Surréaliste passionné, sa vie fut non seulement brève mais aussi très mouvementée : il termina ses jours dans une caravane.
Il était proche du groupe surréaliste parisien des années 1920, et c’est là qu’il se lia d’amitié avec le poète Paul Éluard. D’ailleurs, la Capitale de la douleur (1926) d’Éluard, abondamment citée dans le film de science-fiction noir Alphaville de Jean-Luc Godard (1965), est citée visuellement dans le seul et unique film de Moerman : Monsieur Fantômas.

Infos pratiques:
Film KOUTE VWA au cinéma Le Capitole, 11 rue Xavier Sigalon à Uzès – entrée au tarif du cinéma
Soirée sur la place du Duché à Uzès – entrée gratuite
CB au bar
Buvette & restauration sur place

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